***UN BEMOL POUR WATERS***

Mes chers Amis croustillants, laissez-moi vous conter une anecdote, vous allez voir, vous allez sûrement râler comme je l'ai fait, et même peut-être jeter quelques projectiles.
L'autre jour, je lisais un magazine consacré aux meilleurs bassistes actuels. On y trouvait de belles pointures, tout allait bien, jusqu'au paragraphe final consacré à ceux qui n'avaient pas été choisis, dont...Roger Waters, sous prétexte que son jeu n'est pas époustouflant!
J'ai posé mon déca, craché ma chique de tabac sur le tapis blanc du salon et me suis écrié :"Hopalaba! Outuvatoa?!" Et j'ai commencé à me concentrer sur le cas Waters, et, les unes après les autres, me sont venues des mesures de basse inoubliables parce que rudement bien envoyées. Waters était étudiant en Architechture, et je trouve qu'il apporte de solides architectures aux morceaux du Floyd ("One of these Days", "In the Flesh", "Another Brick in the Wall", etc.). Si ce n'est pas un énervé de la vitesse, il compense amplement par un talent rythmique remarquable (sur lequel s'imbrique la batterie de Mason) : il fallait les trouver, ces rythmes de "Money", "Sheep", "Pigs", "Young Lust" ou "Have a Cigar". Je connais peu de bassistes au jeu aussi charismatique. Des lignes de basse rythmique et mélodique à la fois. Qui d'autre fait cela? La première idée qui me vient : Paul Mac Cartney.
Roger, on sait que t'es un ours, mais on aime beaucoup ce que tu fais!